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Le Barreau, le 26 mars 2013, lors de la remise du chèque 2012 à l’AFG et de la présentation du projet soutenu par le Rotary club à travers la manifestation du « Grand Raid Dentelles/Ventoux »

Lors de la remise du chèque du Grand Raid Dentelles/Ventoux, Philip a fait le résumé sur les six ans de notre coopération :

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Avec Philippe Surdon, président du RIO et la présidente de l’Inner-Wheel

 

Un jour, il y a très longtemps, j’ai lu l’histoire d’un papa qui apprenait que son enfant avait une maladie très grave, très rare. On parlait d’une maladie « orpheline » en laissant supposer rien de bon.

Ce papa a tout mis en œuvre pour arrêter cette fatalité : il a bousculé le monde médical et le monde de la recherche. Il s’est dédié professionnellement à la maladie de son enfant. Son obstination a été récompensée : on a trouvé comment guérir cet enfant.

Il y sept ans, j’apprenais un diagnostic très semblable pour ma petite fille. Et cette histoire me revenait à l’esprit. Par l’AFG j’ai appris très vite que l’existence de projets très prometteurs mais qui nécessitaient un soutien financier. C’est à ce moment que Mr. Picald, grand-père d’un enfant aussi atteint de glycogénose, a suggéré à son Club Rotary de relancer le Grand Raid, au bénéfice de cette recherche. Cela a renforcé l’idée que les miracles sont possibles, que ce papa ayant combattu avec succès la fatalité avait raison.

En effet, pendant ce parcours de six ans, la recherche s’est mise en place, et apporte des résultats, avec par exemple la mise au point du « glycosade », nourriture permettant de passer une nuit sans avoir à manger et dont Victor nous a parlé pendant des années. Les essais thérapeutiques de cette molécule vont commencer pour le Type III qui est la pathologie de Victor. C’est un grand pas pour rendre la vie plus facile à ces malades.

Le projet de thérapie génique qui a débuté à Lyon en 2007 et que l’AFG a soutenu financièrement (investissement de 270 000 € sur six ans), n’a pas encore franchi l’étape humaine. C’est bien plus complexe qu’une recette astucieuse de cuisine ! Pourtant le miracle commence à s’entrevoir :

  • Ça marche sur des souris atteintes de glycogénose de type 1a avec une protection de la pathologie du foie très significative !
  • Ce projet est reconnu par l’état et par les universités, au niveau international. L’ANR (Agence Nationale de la Recherche) finance ce projet depuis 2007. Ce projet implique quatre universités, Lyon, Nantes, Paris et Groningen. Le but de ce projet : remédier au problème du risque de cancer du foie et de rapprocher l’expérience vers l’humain. Le Grand Raid est un Raid de persévérance, la recherche est aussi un grand Raid de persévérance. Je tiens à remercier tous les bénévoles, les clubs Rotary et Inner Wheel, au nom des patients et au nom des chercheurs pour avoir mener cette cause commune. Nous apprécions la confiance que vous nous avez donnée pendant ces 6 ans : le projet est bien sur orbite pour atteindre son but final. Je souhaite aux futurs bénéficiaires du Grand Raid l’audace pour faire des miracles ! Avec le Grand Raid, tout devient possible !

Merci à vous tous pour ces grands moments,

Philip Maes

Le président d'ARAMAV, Dr C. Lapierre et le porteur du projet, Dr. G. Dupeyron
Le président d’ARAMAV, Dr C. Lapierre et le porteur du projet, Dr. G. Dupeyron

 

L’association sélectionnée par les différents Clubs Rotary pour être bénéficiaire du Grand Raid est « l’ARAMAV », qui travaille dans le domaine de rééducation et de réadaptation fonctionnelle pour les déficients visuels adultes, en collaboration avec le CHU Montpellier-Nîmes. Leur grand projet : le développement d’une approche non-intrusive de vision aidée par stimulation en utilisant un laser. Philip a pu discuter avec leur président, leur conseiller scientifique qui porte le projet, et le chercheur en chef. Ils ont tous l’audace pour, à leur tour, réaliser un miracle !

Pour les sportifs : le Grand Raid continue !

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La maladie de Pompe est une maladie lysosomiale, autosomique récessive, responsable d’une accumulation tissulaire délétère de glycogène. Les formes infantiles précoces ont un tableau constamment dramatique avec une hypotonie majeure et une cardiomyopathie évolutive au premier plan. L’enzymothérapie substitutive en place depuis 2006 (Myozyme®) a radicalement transformé le devenir de ces nourrissons qui jusque-là n’atteignaient pas l’âge de deux ans. Dans un article publié en septembre 2012, l’équipe de l’université américaine de Duke, rapporte une étude rétrospective concernant le suivi à long terme d’enfants dont le traitement substitutif a été débuté avant l’âge de 6 mois, sans assistance ventilatoire et ayant plus de cinq ans. Onze enfants remplissaient les critères d’inclusion. Le plus âgé avait 12 ans. L’amélioration la plus remarquable concernait le cœur avec une régression complète de la cardiomyopathie initiale. Si les auteurs notent une amélioration globale de la force musculaire, celle-ci reste fonctionnellement modeste. Seuls sept des onze enfants gardent en effet une marche complètement autonome. Plus intéressante encore est la constatation d’autres complications survenues secondairement et nécessitant une vigilance accrue : risque d’arythmie cardiaque, perte d’audition ou troubles importants de la déglutition. Tous ces enfants avaient, comme attendu, un taux bas d’anticorps contre l’enzyme recombinante. Cette étude, malgré ses évidents biais de sélection, confirme l’efficacité du traitement mais souligne aussi l’émergence d’un phénotype particulier au long cours différent de celui de la forme adulte.

 

Références :

The emerging phenotype of long-term survivors with infantile Pompe disease. Prater SN, Banugaria SG, Dearmey SM, Botha EG, Stege EM, Case LE, Jones HN, Phornphutkul C, Wang RY, Young SP, Kishnani PS. Genet Med., 2012 (Avr). Doi : 10.1038/gim.2012.44. [Epub ahead of print]



La maladie de Pompe est une maladie lysosomale, autosomique récessive, responsable d’une accumulation tissulaire délétère de glycogène. Outre les formes infantiles au tableau clinique dramatique, il existe des formes d’apparition plus tardive avec, très souvent, un retard au diagnostic. La symptomatologie musculaire est, dans ces formes, souvent trompeuse, parfois au deuxième plan derrière un syndrome respiratoire restrictif sévère. Si l’efficacité de l’enzymothérapie n’est plus à démontrer dans les formes infantiles, les effets chez l’adulte sont plus discutés. Dans un article publié en septembre 2012, le consortium hollandais de référence dans la maladie de Pompe rapporte les résultats d’une étude conduite en ouvert chez 69 patients adultes (âge moyen 52,1 ans) atteints de maladie de Pompe et recevant du Myozyme®. Chez 49 d’entre eux, les chercheurs disposaient de données évolutives sur la force musculaire et sur les paramètres ventilatoires jusqu’à un an avant la mise en route du traitement. Le bénéfice sur la force musculaire sous traitement, y compris chez les patients déjà en fauteuil roulant, apparaît clairement même si cela reste quantitativement modeste. Au niveau ventilatoire, on observe une stabilisation de la capacité vitale en position debout. Les femmes et les sujets jeunes semblent mieux réagir au traitement. Le caractère ouvert de l’étude nuit, de l’avis des auteurs, à l’interprétation de ce bénéfice mais permettra sans doute de plaider la cause de la prescription du Myozyme® dans cette population de patients adultes.

Références :

Effect of enzyme therapy and prognostic factors in 69 adults with Pompe disease : an open-label single-center study. de Vries JM, van der Beek NA, Hop WC, Karstens FP, Wokke JH, de Visser M, van Engelen BG, Kuks JB, van der Kooi AJ, Notermans NC, Faber CG, Verschuuren JJ, Kruijshaar ME, Reuser AJ, van Doorn PA, van der Ploeg AT. Orphanet J Rare Dis., 2012 (Sep).7(1) : 73. [Epub ahead of print]



La société Amicus Therapeutics a annoncé dans un communiqué de presse publié le 4 janvier 2013 de nouveaux résultats préliminaires de l’essai de phase II qui évalue l’AT2220 (ou duvoglustat hydrochloride) associé à l’enzymothérapie substitutive dans la maladie de Pompe.

Dans cet essai, 23 personnes ont reçu une dose unique d’AT2220 en complément de leur traitement habituel par enzymothérapie substitutive (Myozyme® ou Lumizyme®). Quatre doses croissantes d’AT2220 ont été testées.

La société Amicus Therapeutics vient d’annoncer les résultats concernant la dernière dose d’AT2220 testée, la plus élevée. Ceux-ci confirment les premiers résultats annoncés en octobre 2012. L’activité de l’enzyme recombinante dans le muscle est augmentée de 133% trois jours après la prise orale d’une dose de 600 mg d’AT2220. Cet effet bénéfique de l’AT2220 sur l’activité de l’enzyme était encore mesurable dans le muscle 7 jours après traitement. Cette dose a été bien tolérée par les personnes qui l’ont reçue.

Bien que préliminaires, ces résultats semblent indiquer que le traitement par l’AT2220 pourrait augmenter l’efficacité de l’enzymothérapie substitutive dans la maladie de Pompe en améliorant la pénétration de l’enzyme alpha-glucosidase (GAA) recombinante dans les cellules musculaires et en la stabilisant pour qu’elle reste active plus longtemps.

La société Amicus Therapeutics envisage de monter un essai clinique pour tester l’effet de doses répétées d’AT2220 chez des personnes atteintes de maladie de Pompe traitées par enzymothérapie substitutive afin d’évaluer les bénéfices et les risques du traitement à plus long terme. Cet essai pourrait démarrer au second semestre 2013.

Pour en savoir plus :

Voir le communiqué de presse :

http://ir.amicustherapeutics.com/releasedetail.cfm ?ReleaseID=731504

Voir le programme du congrès du Réseau Lysosomal Disease Network. Le 15 février, plusieurs présentations seront consacrées à la recherche clinique dans la maladie de Pompe :

http://www.lysosomaldiseasenetwork.org

Voir : Site AFM-Téléthon, http://www.afm-telethon.fr/news/2013-01-11/maladie-de-pompe-et-at2220-des-resultats-preliminaires-complementaires-encourageants

 



Une nouvelle carte d’urgence pour les glycogénoses, pour quoi faire ?

L’équipe du centre de référence des maladies héréditaires du métabolisme hépatique a élaboré, en concertation avec l’association francophone des glycogénoses, un projet de nouvelle carte d’urgence. Cette carte est destinée à tous les malades atteints de glycogénose de type I (d’autres modèles de carte suivront prochainement pour les autres types de glycogénose).

Cette carte sera mise à disposition de l’ensemble des médecins prenant en charge des enfants, adolescents ou adultes atteints de glycogénose de type I.

Cette carte est le fruit du travail des membres de l’équipe du service de pédiatrie de l’hôpital Antoine Béclère à Clamart, et tout particulièrement, par ordre alphabétique :Sylvie COSSE, Vincent GAJDOS, Aurélie HUBERT, Philippe LABRUNE, Alix MOLLET BOUDJEMLINE Pascale TRIOCHE et Catherine VOILLOT.

Cette carte est destinée à intégrer le portefeuille, ou tout autre mode de conservation ou de transport de documents personnels.

Par rapport à l’ancienne carte, ce document est plus volumineux, mais aussi plus complet. Il reprend les points principaux de la maladie, tant cliniques que biologiques. Il insiste tout particulièrement sur la nécessité de prendre en charge rapidement une hypoglycémie, de s’inquiéter devant des vomissements ou des troubles digestifs empêchant l’alimentation par la bouche.

Il comporte également quelques rappels en langue anglaise, afin de faciliter les voyages. Enfin, les coordonnées personnelles de la personne malade seront complétées. De même, nous avons fait figurer les coordonnées de notre centre de référence, mais il est bien entendu possible et souhaitable que chaque centre de référence puisse faire figurer ses propres coordonnées.

Télécharger la Carte Personnelle de soin Glycogénose type 1 (pdf)

Pour plus d’informations voir référent Glycogénose Type 1



6 novembre 2012 La RédactionDivers

Le Conseil d’Administration de l’Association Francophone des Glycogénoses (A.F.G.) a proposé

Docteur Fabienne Rajas

Membre d’honneur de l’A.F.G.

Cette distinction exceptionnelle est réservée aux personnes qui se sont engagées d’une façon remarquable aux intérêts de l’AFG et des patients atteints d’une glycogénose.
Depuis quelques années, l’AFG a élu quelques membres d’honneur, qui ont su soutenir l’association pour qu’elle puisse être motrice de la recherche. Durant ces années, le Docteur Fabienne Rajas s’est acharnée sur cette recherche,

  • pour obtenir des résultats,
  • pour stimuler les coopérations internationales,
  • pour guider et motiver des jeunes chercheurs dans ce domaine,
  • et pour présenter au mieux ses projets en vue de l’obtention de financements gouvernementaux.

Fab_portraitCette année, elle a tenu très humblement, mais avec le même enthousiasme, un rôle clef dans l’organisation du congrès mondial des glycogénoses hépatiques qui s’est tenu à Lyon en avril dernier. Et cette même année, plusieurs publications remarquables ont vu le jour.

Durant ces années, elle s’est de plus en plus intéressée et impliquée dans la vie de notre association.
Son travail est reconnu par ses pairs : sa promotion comme « Directeur de recherche » à l’INSERM en est la preuve.
Fabienne Rajas est Directeur de recherche à l’INSERM U855, « Nutrition et Cerveau » à Lyon, où depuis 2006 , entouré d’une magnifique équipe sous la direction du Dr. Gilles Mithieux, elle s’implique dans la recherche sur la Glycogénose de Type 1, à partir d’un nouveau modèle animal. Cette recherche a aidé à comprendre de nombreux aspects de la maladie, et une thérapie génique est en cours d’étude.
Actuellement, une recherche est en cours pour comparer tous les aspects constatés sur le modèle animal avec la réalité humaine, en vue de pouvoir un jour guérir les personnes ayant une glycogénose.

Lyon, le 26 octobre 2012



Ce dimanche 14 octobre, la famille Donneaud ainsi que Monsieur Jacotey ont, pour la huitième année consécutive, organisé un loto à Réauville, charmante bourgade de la Drome.

Invité à représenter l’AFG, je m’y suis rendu, bien convaincu de revenir avec un super lot tel un VTT, une cave à vin, ou un superbe Jambon.

Malheureusement, la chance ne m’a pas souri … ou plutôt, elle a souri à un certain nombre des participants à cette manifestation conviviale et bon enfant.

J’ai été impressionné par le nombre de personnes présentes, la salle des fêtes ayant été rapidement totalement remplie.

J’ai voulu remercier les personnes présentes, mais le micro nous a fait défaut et nous avons donc débuté le loto qui devait être suivi par une tombola.

Les sourires étaient au rendez vous de cette manifestation, notamment celui de Rémi Donneaud … qui m’a fait « l’affront » de gagner « une quine » alors que mes cartons demeuraient désespérément vides.

Il y avait très longtemps que je n’avais eu le plaisir de le revoir, et sa bonne humeur a été, je le pense, contagieuse pour toute l’assemblée.

Je ne pouvais rentrer tard sur Toulon et ai du quitter la manifestation en fin d’après-midi, non sans avoir remercié chaleureusement Monsieur Jacotey et la mère de Rémi ainsi que les nombreux bénévoles ayant participé à la réussite de ce dimanche après-midi au profit de l’AFG.

Nous saurons ultérieurement combien cette manifestation rapportera à l’AFG, mais l’essentiel a été une nouvelle fois préservé, une solidarité de toute une population pour aider Rémi et les autres glycos.

Claude Guiraud



Le 1 octobre 2011 à Groningen

Journée « Glycogénoses » organisée par la VKS (Association pour les maladies du métabolisme aux Pays-Bas)

Devant cinquante personnes, le Pr. Peter Smit a ouvert cette journée pour les patients et leurs familles.

Le but de la première session était de partager l’expérience de vie, et il demandait donc aux personnes de présenter des aspects de leur vécu. Boelo Boelens , (pour ceux qui n’étaient pas présents lors des Rencontres de l’AFG en 2010 : un garçon bien sympa de 14 ans, qui en dehors d’avoir un Type 1a est sourd) nous a expliqué comment il s’y était pris pour informer sa classe, au début de l’année scolaire, quand il est rentré dans « l’école des grands ». Il avait préparé une présentation, et demandé à l’école (lors de leur équivalent PAI),d’expliquer sa maladie à ses camarades de classe, lors de la rentrée. Ainsi il a fait la prouesse de parler cinquante minutes. Nous tous avons admiré cette présentation : bonne synthèse de ce qu’il faut dire, où sont les risques graves, l’espoir de la recherche – avec les chiens adorables, pour terminer avec une photo de lui, à coté du Pr. David Weinstein. Tout cela avec un brin d’humour. En conclusion : Boelo est bien intégré dans sa classe.

Comme il apprend le Français, je lui ai demandé de nous traduire sa présentation, et de la mettre à disposition de nos jeunes, sur notre site.

Puis la parole à une maman bien rayonnante. Elle nous expliquait qu’avec les années, sa maladie devient moins contraignante. Puis elle nous racontait sa grossesse, il y a onze ans – une période avec un suivi rigoureux, mais quelle bonheur !

Un papa nous expliquait comment il essayait d’éduquer, avec des spécialistes, un chien pour « sentir » la glycémie, et d’alerter quand cela devient critique. Rien n’est garanti, mais c’est un projet à suivre.

Un autre papa nous expliquait ses problèmes avec la sonde naso-gastrique : si elle dépasse l’estomac, la nourriture rentre immédiatement dans les intestins, et la glycémie chute…

Le Pr. Smit expliquait que dans ce cas, des insulines sont produites, ce qui provoquent cette baisse de glycémie.

Puis Dr Greet van Rijn, diététicienne à Groningen, a traité un aspect pratique de la diététique : comment informer l’halte garderie, la maternelle …

Un buffet était servi à midi, et « notre » Dr. E. Mutel est venue à notre rencontre.

L’après midi, nous nous sommes réparties en groupes, par type de maladie. Ainsi j’ai suivi la session « Type 3 », avec le Dr. C.P. Sentner, qui les dernières années, a fait une thèse sur les connaissances de cette maladie. D’abord il a présenté le registre international T III, où 14 pays, la France y inclus, et 233 patients, âgés de 0 à 65 ans ont participé. Puis ses observations : l’atteinte musculaire et cardiaque et l’ostéoporose sont fréquents, le très grand nombre de mutation du DNA mène à des divergences dans les résultats, ainsi que chaque patient est un cas unique. Les soins sont assez disparates – par exemple concernant l’utilisation des protéines dans la diététique.

La session en parallèle du Pr. Smit concernait le Type I. Il a expliqué la maladie, et l’effort de la recherche, avec des mots très compréhensibles. Il a fait aussi l’éloge du travail fait à l’INSERM en France.

Puis nous nous sommes retrouvés tous ensemble, où le Pr. Smit m’avait demandé de parler sur la dimension internationale. Deux mots pour introduire notre association, puis comment avec toutes les associations dans le monde, nous essayons de poursuivre les mêmes buts. Puis j’ai montré aussi des coopérations internationales entre équipes de recherche. Groningen est connu dans le monde entier comme un centre de recherches sur les glycogénoses, et sont impliqués dans plusieurs projets – qui tous s’articulent avec des efforts à l’étranger, entre autres un projet qui regroupe quatre entités, avec des spécialités complémentaires : INSERM Nantes, INSERM Lyon, Recherche aux hôpitaux à Paris et équipe de recherche à Groningen.

Ensuite un petit « résumé » de nos dernières rencontres : « prendre des vacances avec la maladie ». La diététicienne nous présente l’essentiel pour bien se préparer au voyage, et Ellen Boelens nous a fait part d’organiser une structure adéquate pour accueillir des familles avec un patient glycogénose.

Je tiens à remercier le Pr. P. Smit et son équipe pour cette journée intéressante, et tout particulièrement la famille Boelens, qui m’ont accueilli très chaleureusement.



3ème Journée Française Maladie de Pompe

Voici le programme de cette journée qui est réservée aux professionnels.

Tous ces thèmes nous montrent l’investissement remarquable des médecins.

Le stand de l’AFG sera animée par Philip Maes.

De plus, un compte – rendu sera publié par le Dr Laforêt, dans notre prochaine revue annuelle soit la Revue Glycogénoses N°30.

Programme de la 3ème Journée Française Maladie de Pompe



Madame, Monsieur,

Vous êtes invité à participer à l’enquête IPA/Erasmus MC sur la maladie de Pompe, car les médecins ont diagnostiqué chez vous une maladie de Pompe.

Ces informations ont pour but de vous aider à décider si vous voulez participer à l’enquête IPA/Erasmus MC sur la maladie de Pompe. Nous vous invitons à prendre le temps de lire ces informations et en discuter avec votre famille. Vous pouvez poser vos questions éventuelles, à tout moment, aux investigateurs dont le nom figure la fin de cette lettre d’information.

L’enquête IPA/Erasmus MC sur la maladie de Pompe est un programme d’étude international de l’Association Internationale de la maladie de Pompe (IPA), d’Erasmus MC, à Rotterdam (Pays-Bas) et du laboratoire Genzyme. L’IPA est une organisation mondiale regroupant plusieurs associations de patients atteintes de la maladie de Pompe. Erasmus MC est un hôpital universitaire, qui réalise des études depuis plus de 30 ans sur cette maladie. Genzyme est le fabricant de l’alglucosidase alfa, enregistré sous le nom commercial Myozyme®, seul traitement enzymatique substitutif de cette maladie depuis 2006.

L’enquête IPA/Erasmus MC sur la maladie de Pompe est le prolongement d’une étude similaire, menée depuis 2002 par l’IPA et Erasmus MC, appelée « Enquête sur l’état clinique des patients jeunes et adultes (forme tardive) atteints de la maladie de Pompe ». Vous avez peut-être participé à cette étude.

L’objectif de l’enquête sur la maladie de Pompe
Le principe de cette enquête est d’interroger directement les patients eux-mêmes à l’aide de questionnaires pour recueillir des informations sur la maladie de Pompe. Nous espérons ainsi mieux comprendre cette maladie au fil du temps, et les effets à long terme des soins de support et des traitements disponibles, notamment le traitement enzymatique substitutif par Myozyme®. Le but est d’aider les médecins à mieux traiter les patients.

Conception de l’enquête sur la maladie de Pompe

Qui peut participer à l’enquête sur la maladie de Pompe ?
Toutes les personnes chez qui a été diagnostiquée la maladie de Pompe peuvent participer à l’étude. Notre objectif est d’interroger le plus de patients possible, dans différents pays. Les patients ayant participé à la précédente enquête IPA/Erasmus MC sur la maladie de Pompe seront invités à participer à cette nouvelle enquête. Nous espérons recueillir des informations d’environ 300 patients.

Le groupe de travail Pompe de l’AFG apporte un soutien au niveau administratif pour cette étude. Plusieurs personnes sont déjà inscrites.

Vous aussi, vous souhaitez participer à cette enquête, contactez :

Faure Florence
Tél : 03 85 24 10 95
Email : ffaure@orange.fr


AFG

Le rôle de L'Association Francophone des Glycogénoses est d'être un pôle d'entraide pour toutes les personnes concernées par cette maladie et de promouvoir la recherche et l'effort médical.

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