Projet de thérapie génique pour les glycogénoses de Type 1
Le laboratoire de l’INSERM de Lyon est parvenu à obtenir des souris ayant une glycogénose de type 1a. Le projet est tout d’abord d’étudier le développement de cette maladie à long terme sur elles.
Ce modèle hépatique sera aussi utilisé pour réaliser des tests de thérapie génique, en collaboration avec l’équipe du Docteur Nicolas Ferry (Inserm CIC 04, Nantes).
Les expériences réalisées in vivo chez la souris permettront de mettre au point un vecteur viral exprimant le gène de la G6PC. L »injection dans la circulation sanguine de ces virus ciblera directement le foie, qui sera alors capable de produire du glucose dans la circulation sanguine.
Un meilleur contrôle métabolique du foie devrait également prévenir voir corriger les dysfonctionnements rénaux et intestinaux. Cette thérapie sera aussi applicable aux glycogénoses de type 1b.
Le modèle de souris GSD1a intestinal permettra de mieux comprendre le rôle de la glucose-6 phosphatase dans l’absorption du glucose et des nutriments par l’intestin. Certains patients souffrent fréquemment de syndromes inflammatoires intestinaux du type « maladie de Crohn » très invalidants, plus particulièrement fréquents dans les cas de glycogénose de type 1b, et souvent sous-estimés dans le type 1a. Ces problèmes intestinaux (diarrhées…) seront analysés chez les souris GSD1a intestinales soumises à différents régimes alimentaires.
De nombreuses applications pourraient découler de cette meilleure connaissance de la physiopathologie hépatique et intestinale des glycogénoses de type 1, notamment en terme de recommandations nutritionnelles à apporter aux patients et en terme de développement de la thérapie génique pour cette maladie.
Ce projet a été validé par le Conseil Scientifique de l’AFG, par les adhérents présents lors de l’Assemblée Générale et enfin par notre Conseil d’Administration.
Le projet nécessite un budget de 330 000 €. L’AFG a accepté de le co-financer pour un montant de 150 000 € sur 3 ans, la somme restante étant déjà prise en charge par l’ANR (Association Nantaise de Biothérapies).