Une nouvelle carte d’urgence pour les glycogénoses, pour quoi faire ?

L’équipe du centre de référence des maladies héréditaires du métabolisme hépatique a élaboré, en concertation avec l’association francophone des glycogénoses, un projet de nouvelle carte d’urgence. Cette carte est destinée à tous les malades atteints de glycogénose de type I (d’autres modèles de carte suivront prochainement pour les autres types de glycogénose).

Cette carte sera mise à disposition de l’ensemble des médecins prenant en charge des enfants, adolescents ou adultes atteints de glycogénose de type I.

Cette carte est le fruit du travail des membres de l’équipe du service de pédiatrie de l’hôpital Antoine Béclère à Clamart, et tout particulièrement, par ordre alphabétique :Sylvie COSSE, Vincent GAJDOS, Aurélie HUBERT, Philippe LABRUNE, Alix MOLLET BOUDJEMLINE Pascale TRIOCHE et Catherine VOILLOT.

Cette carte est destinée à intégrer le portefeuille, ou tout autre mode de conservation ou de transport de documents personnels.

Par rapport à l’ancienne carte, ce document est plus volumineux, mais aussi plus complet. Il reprend les points principaux de la maladie, tant cliniques que biologiques. Il insiste tout particulièrement sur la nécessité de prendre en charge rapidement une hypoglycémie, de s’inquiéter devant des vomissements ou des troubles digestifs empêchant l’alimentation par la bouche.

Il comporte également quelques rappels en langue anglaise, afin de faciliter les voyages. Enfin, les coordonnées personnelles de la personne malade seront complétées. De même, nous avons fait figurer les coordonnées de notre centre de référence, mais il est bien entendu possible et souhaitable que chaque centre de référence puisse faire figurer ses propres coordonnées.

Télécharger la Carte Personnelle de soin Glycogénose type 1 (pdf)

Pour plus d’informations voir référent Glycogénose Type 1



6 novembre 2012 La RédactionDivers

Le Conseil d’Administration de l’Association Francophone des Glycogénoses (A.F.G.) a proposé

Docteur Fabienne Rajas

Membre d’honneur de l’A.F.G.

Cette distinction exceptionnelle est réservée aux personnes qui se sont engagées d’une façon remarquable aux intérêts de l’AFG et des patients atteints d’une glycogénose.
Depuis quelques années, l’AFG a élu quelques membres d’honneur, qui ont su soutenir l’association pour qu’elle puisse être motrice de la recherche. Durant ces années, le Docteur Fabienne Rajas s’est acharnée sur cette recherche,

  • pour obtenir des résultats,
  • pour stimuler les coopérations internationales,
  • pour guider et motiver des jeunes chercheurs dans ce domaine,
  • et pour présenter au mieux ses projets en vue de l’obtention de financements gouvernementaux.

Fab_portraitCette année, elle a tenu très humblement, mais avec le même enthousiasme, un rôle clef dans l’organisation du congrès mondial des glycogénoses hépatiques qui s’est tenu à Lyon en avril dernier. Et cette même année, plusieurs publications remarquables ont vu le jour.

Durant ces années, elle s’est de plus en plus intéressée et impliquée dans la vie de notre association.
Son travail est reconnu par ses pairs : sa promotion comme « Directeur de recherche » à l’INSERM en est la preuve.
Fabienne Rajas est Directeur de recherche à l’INSERM U855, « Nutrition et Cerveau » à Lyon, où depuis 2006 , entouré d’une magnifique équipe sous la direction du Dr. Gilles Mithieux, elle s’implique dans la recherche sur la Glycogénose de Type 1, à partir d’un nouveau modèle animal. Cette recherche a aidé à comprendre de nombreux aspects de la maladie, et une thérapie génique est en cours d’étude.
Actuellement, une recherche est en cours pour comparer tous les aspects constatés sur le modèle animal avec la réalité humaine, en vue de pouvoir un jour guérir les personnes ayant une glycogénose.

Lyon, le 26 octobre 2012



Ce dimanche 14 octobre, la famille Donneaud ainsi que Monsieur Jacotey ont, pour la huitième année consécutive, organisé un loto à Réauville, charmante bourgade de la Drome.

Invité à représenter l’AFG, je m’y suis rendu, bien convaincu de revenir avec un super lot tel un VTT, une cave à vin, ou un superbe Jambon.

Malheureusement, la chance ne m’a pas souri … ou plutôt, elle a souri à un certain nombre des participants à cette manifestation conviviale et bon enfant.

J’ai été impressionné par le nombre de personnes présentes, la salle des fêtes ayant été rapidement totalement remplie.

J’ai voulu remercier les personnes présentes, mais le micro nous a fait défaut et nous avons donc débuté le loto qui devait être suivi par une tombola.

Les sourires étaient au rendez vous de cette manifestation, notamment celui de Rémi Donneaud … qui m’a fait « l’affront » de gagner « une quine » alors que mes cartons demeuraient désespérément vides.

Il y avait très longtemps que je n’avais eu le plaisir de le revoir, et sa bonne humeur a été, je le pense, contagieuse pour toute l’assemblée.

Je ne pouvais rentrer tard sur Toulon et ai du quitter la manifestation en fin d’après-midi, non sans avoir remercié chaleureusement Monsieur Jacotey et la mère de Rémi ainsi que les nombreux bénévoles ayant participé à la réussite de ce dimanche après-midi au profit de l’AFG.

Nous saurons ultérieurement combien cette manifestation rapportera à l’AFG, mais l’essentiel a été une nouvelle fois préservé, une solidarité de toute une population pour aider Rémi et les autres glycos.

Claude Guiraud



Le 1 octobre 2011 à Groningen

Journée « Glycogénoses » organisée par la VKS (Association pour les maladies du métabolisme aux Pays-Bas)

Devant cinquante personnes, le Pr. Peter Smit a ouvert cette journée pour les patients et leurs familles.

Le but de la première session était de partager l’expérience de vie, et il demandait donc aux personnes de présenter des aspects de leur vécu. Boelo Boelens , (pour ceux qui n’étaient pas présents lors des Rencontres de l’AFG en 2010 : un garçon bien sympa de 14 ans, qui en dehors d’avoir un Type 1a est sourd) nous a expliqué comment il s’y était pris pour informer sa classe, au début de l’année scolaire, quand il est rentré dans « l’école des grands ». Il avait préparé une présentation, et demandé à l’école (lors de leur équivalent PAI),d’expliquer sa maladie à ses camarades de classe, lors de la rentrée. Ainsi il a fait la prouesse de parler cinquante minutes. Nous tous avons admiré cette présentation : bonne synthèse de ce qu’il faut dire, où sont les risques graves, l’espoir de la recherche – avec les chiens adorables, pour terminer avec une photo de lui, à coté du Pr. David Weinstein. Tout cela avec un brin d’humour. En conclusion : Boelo est bien intégré dans sa classe.

Comme il apprend le Français, je lui ai demandé de nous traduire sa présentation, et de la mettre à disposition de nos jeunes, sur notre site.

Puis la parole à une maman bien rayonnante. Elle nous expliquait qu’avec les années, sa maladie devient moins contraignante. Puis elle nous racontait sa grossesse, il y a onze ans – une période avec un suivi rigoureux, mais quelle bonheur !

Un papa nous expliquait comment il essayait d’éduquer, avec des spécialistes, un chien pour « sentir » la glycémie, et d’alerter quand cela devient critique. Rien n’est garanti, mais c’est un projet à suivre.

Un autre papa nous expliquait ses problèmes avec la sonde naso-gastrique : si elle dépasse l’estomac, la nourriture rentre immédiatement dans les intestins, et la glycémie chute…

Le Pr. Smit expliquait que dans ce cas, des insulines sont produites, ce qui provoquent cette baisse de glycémie.

Puis Dr Greet van Rijn, diététicienne à Groningen, a traité un aspect pratique de la diététique : comment informer l’halte garderie, la maternelle …

Un buffet était servi à midi, et « notre » Dr. E. Mutel est venue à notre rencontre.

L’après midi, nous nous sommes réparties en groupes, par type de maladie. Ainsi j’ai suivi la session « Type 3 », avec le Dr. C.P. Sentner, qui les dernières années, a fait une thèse sur les connaissances de cette maladie. D’abord il a présenté le registre international T III, où 14 pays, la France y inclus, et 233 patients, âgés de 0 à 65 ans ont participé. Puis ses observations : l’atteinte musculaire et cardiaque et l’ostéoporose sont fréquents, le très grand nombre de mutation du DNA mène à des divergences dans les résultats, ainsi que chaque patient est un cas unique. Les soins sont assez disparates – par exemple concernant l’utilisation des protéines dans la diététique.

La session en parallèle du Pr. Smit concernait le Type I. Il a expliqué la maladie, et l’effort de la recherche, avec des mots très compréhensibles. Il a fait aussi l’éloge du travail fait à l’INSERM en France.

Puis nous nous sommes retrouvés tous ensemble, où le Pr. Smit m’avait demandé de parler sur la dimension internationale. Deux mots pour introduire notre association, puis comment avec toutes les associations dans le monde, nous essayons de poursuivre les mêmes buts. Puis j’ai montré aussi des coopérations internationales entre équipes de recherche. Groningen est connu dans le monde entier comme un centre de recherches sur les glycogénoses, et sont impliqués dans plusieurs projets – qui tous s’articulent avec des efforts à l’étranger, entre autres un projet qui regroupe quatre entités, avec des spécialités complémentaires : INSERM Nantes, INSERM Lyon, Recherche aux hôpitaux à Paris et équipe de recherche à Groningen.

Ensuite un petit « résumé » de nos dernières rencontres : « prendre des vacances avec la maladie ». La diététicienne nous présente l’essentiel pour bien se préparer au voyage, et Ellen Boelens nous a fait part d’organiser une structure adéquate pour accueillir des familles avec un patient glycogénose.

Je tiens à remercier le Pr. P. Smit et son équipe pour cette journée intéressante, et tout particulièrement la famille Boelens, qui m’ont accueilli très chaleureusement.



3ème Journée Française Maladie de Pompe

Voici le programme de cette journée qui est réservée aux professionnels.

Tous ces thèmes nous montrent l’investissement remarquable des médecins.

Le stand de l’AFG sera animée par Philip Maes.

De plus, un compte – rendu sera publié par le Dr Laforêt, dans notre prochaine revue annuelle soit la Revue Glycogénoses N°30.

Programme de la 3ème Journée Française Maladie de Pompe



Madame, Monsieur,

Vous êtes invité à participer à l’enquête IPA/Erasmus MC sur la maladie de Pompe, car les médecins ont diagnostiqué chez vous une maladie de Pompe.

Ces informations ont pour but de vous aider à décider si vous voulez participer à l’enquête IPA/Erasmus MC sur la maladie de Pompe. Nous vous invitons à prendre le temps de lire ces informations et en discuter avec votre famille. Vous pouvez poser vos questions éventuelles, à tout moment, aux investigateurs dont le nom figure la fin de cette lettre d’information.

L’enquête IPA/Erasmus MC sur la maladie de Pompe est un programme d’étude international de l’Association Internationale de la maladie de Pompe (IPA), d’Erasmus MC, à Rotterdam (Pays-Bas) et du laboratoire Genzyme. L’IPA est une organisation mondiale regroupant plusieurs associations de patients atteintes de la maladie de Pompe. Erasmus MC est un hôpital universitaire, qui réalise des études depuis plus de 30 ans sur cette maladie. Genzyme est le fabricant de l’alglucosidase alfa, enregistré sous le nom commercial Myozyme®, seul traitement enzymatique substitutif de cette maladie depuis 2006.

L’enquête IPA/Erasmus MC sur la maladie de Pompe est le prolongement d’une étude similaire, menée depuis 2002 par l’IPA et Erasmus MC, appelée « Enquête sur l’état clinique des patients jeunes et adultes (forme tardive) atteints de la maladie de Pompe ». Vous avez peut-être participé à cette étude.

L’objectif de l’enquête sur la maladie de Pompe
Le principe de cette enquête est d’interroger directement les patients eux-mêmes à l’aide de questionnaires pour recueillir des informations sur la maladie de Pompe. Nous espérons ainsi mieux comprendre cette maladie au fil du temps, et les effets à long terme des soins de support et des traitements disponibles, notamment le traitement enzymatique substitutif par Myozyme®. Le but est d’aider les médecins à mieux traiter les patients.

Conception de l’enquête sur la maladie de Pompe

Qui peut participer à l’enquête sur la maladie de Pompe ?
Toutes les personnes chez qui a été diagnostiquée la maladie de Pompe peuvent participer à l’étude. Notre objectif est d’interroger le plus de patients possible, dans différents pays. Les patients ayant participé à la précédente enquête IPA/Erasmus MC sur la maladie de Pompe seront invités à participer à cette nouvelle enquête. Nous espérons recueillir des informations d’environ 300 patients.

Le groupe de travail Pompe de l’AFG apporte un soutien au niveau administratif pour cette étude. Plusieurs personnes sont déjà inscrites.

Vous aussi, vous souhaitez participer à cette enquête, contactez :

Faure Florence
Tél : 03 85 24 10 95
Email : ffaure@orange.fr



Un nouveau modèle murin pour l’étude des glycogénoses de type 1a

Dr. Fabienne Rajas et Dr. Gilles Mithieux, Inserm U855/Université Lyon 1, Lyon

L’équipe Inserm U855, dirigée par le Dr. Gilles Mithieux, avec le soutien financier de l’AFG et de l’ANR-Maladies rares a développé un modèle original de souris invalidées pour le gène codant la sous-unité catalytique de la glucose-6 phosphatase spécifiquement dans le foie, grâce à une approche moléculaire ciblée. La modification génétique a été réalisée uniquement dans le foie ce qui permet aux souris de réguler correctement leur glycémie. Ces souris développent cependant toute la pathologie hépatique de la glycogénose de type 1a, y compris le développement des tumeurs hépatiques. Ce modèle nous permettra de mieux caractériser les mécanismes moléculaires d’apparition de ces adénomes et de tester des approches de thérapie génique par utilisation de vecteurs viraux recombinants.

 

La description de ce modèle de glycogénose de type 1a hépatique va paraître dans Journal of Hepatology (http://dx.doi.org/10.1016/j.jhep.2010.08.014).

Merci de contacter Fabienne Rajas pour obtenir l’article complet :

fabienne.rajas@univ-lyon1.fr


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