Le 6 Décembre 2014, nous avons marché tous ensemble depuis le jardin du Luxembourg jusqu’au pied de la tour Eiffel où se trouvait le plateau TV du Téléthon avec son formidable parrain, Garou.
Les maladies rares, il y en a plus de 7000. Elles concernent plus de 3 millions de personnes en France soit 1 personne sur 20. On dit qu’une maladie est rare lorsqu’elle touche moins d’1 personne sur 2000. Elles atteignent en majorité les enfants et sont souvent d’origine génétique.
C’est pourquoi nous vous proposons dès à présent de réserver votre samedi après-midi du 1er week-end de décembre 2015 lors du Téléthon en particulier pour les familles de Paris et région parisienne afin de nous rejoindre pour cette marche.
C’est une occasion de plus de nous revoir en dehors de nos rencontres, de marcher ensemble dans une ambiance festive et chaleureuse.
Véronique Mutelet, secrétaire de l’AFG
Bonsoir,
Je tenais personnellement à vous remercier pour votre soutien en tant que Référent Marche lors de la 15e Marche des Maladies Rares. Nous étions 2 500 marcheurs !
Grâce à vous, la 15ème Marche a connu un très grand succès. Nous pouvons toutes et tous en être sincèrement fier(e)s.
Merci d’être venus aussi nombreux et d’avoir su mobiliser autant de personnes malades et de familles ! Vous avez été de réels chefs d’orchestre tant sur le relais des outils de communication que dans la constitution des délégations plateau TV.
Merci de faire partie de cette grande famille qui nous réunit, toutes maladies confondues, dans le combat des maladies rares ! Sans vous, cet événement n’aurait pas pu se tenir et être une aussi belle réussite.
Du fond du cœur, Merci !
Cette journée d’espoir et de solidarité nous donne encore plus de force dans le combat qui nous unit tous contre la maladie et nous espérons pouvoir de nouveau compter sur vous l’année prochaine pour la 16ème Marche des Maladies Rares !
Également, parce que tout peut être perfectible, n’hésitez pas à me faire vos retours/conseils et pistes d’amélioration pour la prochaine édition.
En attendant, je vous souhaite à toutes et tous d’excellentes fêtes de fin d’année.
NEW : dorénavant il est possible de détecter ou confirmer la maladie de McArdle par une analyse génétique.
Les 11 et 12 juillet 2014, un atelier de formation McArdle a eu lieu à l’université européenne de Madrid. L’AFG s’y trouvait représentée par Richard Beugné, mandaté en tant que référent McArdle par l’association.
Cet atelier était organisé par Euromac, projet européen ayant pour but de constituer un registre des patients atteints de la maladie de McArdle et d’autres formes de glycogénoses neuromusculaires rares, dont l’intolérance à l’exercice physique est le principal symptôme.
Le but de ce projet Euromac, qui regroupe 15 partenaires dont 7 pays de l’Union Européenne, la Turquie et les Etats-Unis, est d’améliorer le diagnostic et le traitement de la maladie à travers la mise en place d’un registre des personnes diagnostiquées. Ce travail a été confié à des chercheurs espagnols, du fait de leur précédente expérience avec le registre ayant permis de recenser 200 personnes atteintes en Espagne. L’analyse des données recueillies dans le registre est confiée à l’Université de Rigshospitalet au Danemark. La gestion des données et de la qualité est coordonnée par l’Université de Larissa, en Grèce. Un programme de formation et de diffusion visant à faire connaître la maladie de McArdle et les autres formes de glycogénoses musculaires rares est mené à bien par l’Association pour les Glycogénoses du Royaume-Uni et l’ « University College » de Londres. La gestion et la coordination du projet, visant à assurer le bon fonctionnement d’Euromac dans son ensemble, sont du ressort de l’Institut de recherche Vall d’Hebron à Barcelone.
La rencontre du 11 et 12 juillet regroupait la plupart de ces intervenants, mais aussi des soignants, des représentants d’associations de malades ainsi que des malades de différentes nationalités (Anglais, Néerlandais, Allemands, Espagnols, Français…). A travers des exposés et des échanges le 11 juillet et des tests physiques pendant le 12 juillet, le but de ces journées était de faire un point sur l’état des connaissances sur la maladie et de son « traitement », notamment par des programmes d’entraînement physique adaptés à chaque malade, en fonction de ces capacités et de son état général.
11 juillet : Exposés théoriques et échanges
Durant la première journée, les spécialistes de McArdle se sont succédé pour exposer l’avancée des connaissances et des recherches sur la maladie, en fonction de leurs différentes spécialités (diagnostic, suivi thérapeutique, psychologie, physiothérapie…).
L’introduction générale de cette rencontre scientifique a été assurée par Alejandro Lucia, de l’Université Européenne de Madrid, et Ros Quinlivan, spécialiste des maladies neuromusculaires à l’University college hospital de Londres. Il s’agissait de rappeler le contexte et l’organisation de cette journée, tout en soulignant la nécessité de ces rencontres afin de favoriser la mise en commun des travaux de différentes équipes, réparties dans le monde.
Ramon Martí, du Vall D’Institut de recherche Hebron, à Barcelone, et coordinateur EUROMAC, a ensuite pris la parole pour exposer le projet de registre Euromac déjà exposé ci-dessus.
Ce fut ensuite au tour de Ros Quinlivan de présenter une synthèse des recherches menées à l’University college London hospital où les personnes touchées par McArdle sont suivies au Royaume Uni. Elle a rappelé que la maladie de McArdle est une affection musculaire héréditaire, également connu sous le nom de Glycogénose de type V ou de carence en myophosphorylase. Les personnes atteintes ne possèdent pas la myophosphorylase, enzyme nécessaire pour convertir en glucose les hydrates de carbone stockés sous forme de glycogène dans les cellules musculaires. Cela se traduit par une importante pénurie d’énergie en début d’activité et dans toutes les activités intenses, ce qui entraîne douleurs, crampes, fatigue chronique. Si l’activité continue en présence de la douleur, il est possible qu’ait lieu une dégradation musculaire entraînant des complications (rhabdomyolyse, myoglobinurie) pouvant entraîner une insuffisance rénale aiguë, ou le syndrome des loges dans le ou les muscles touchés. La douleur qui apparaît pendant l’activité se résorbe généralement lorsque l’activité est arrêtée dès qu’apparaissent les symptômes.
Le diagnostic de la maladie se fait par différents tests préliminaires (test de l’ischémie par un garrot limitant l’apport en oxygène dans un muscle…). Il est aujourd’hui posé par une analyse de l’ADN. Environ 150 mutations différentes du gène PYGM sur le chromosome 11 ont été identifiées à ce jour. Un petit nombre d’entre elles sont très fréquentes. Une biopsie musculaire, anciennement utilisée pour réaliser le diagnostic, peut-être réalisée pour révéler l’absence de l’enzyme et le plus souvent un excès de glycogène dans les muscles. Un diagnostic précoce est d’une grande aide puisque les malades peuvent alors apprendre à gérer leur état et à faire des choix appropriés au sujet de leur mode de vie, de leur emploi et de l’intensité de leurs activités.
Il n’existe aucun remède pour la maladie de McArdle et, à ce jour, aucun traitement médicamenteux. Des essais de thérapigénie sont en cours sur des modèles animaux. Améliorer la condition physique par des exercices doux et réguliers, est généralement considéré comme le traitement le plus approprié. Le régime alimentaire est encore controversé ; certaines personnes semblent fonctionner mieux avec une quantité de glucides plus élevée, tandis que d’autres semblent fonctionner mieux avec une plus grande quantité de protéines dans leur alimentation. Une boisson sucrée avant une activité peut être bénéfique, mais on doit limiter cette pratique en raison des risques de prise de poids et du diabète.
La communication s’est poursuivie par l’intervention de Jatin Pattni, psychologue qui a travaillé sur aspects psychologiques de la maladie, et plus particulièrement sur le plan comportemental et les stratégies d’adaptation. A partir d’études effectuées sur un panel de malades, il apparaît que la douleur chronique se solde par un taux augmenté chez ces personnes de dépression et d’anxiété, de troubles du sommeil et de l’insomnie.
Deux stratégies de vie ont pu être constatées, stratégies opposées mais conduisant plus ou moins au même constat. Un certain nombre de patients, dès leur enfance, pratiquent une forme d’évitement. Constatant qu’ils sont limités dans leur effort, et ne cédant pas aux pressions dans le cadre social, éducatif ou familial, ils renoncent à l’exercice. Cette diminution de l’activité physique aboutit généralement à une prise de poids, une dégénérescence musculaire, une difficulté qui croît au fil des années à accomplir des efforts. D’autres patients, au contraire, face à leur incapacité à se comporter comme les autres, ont une attitude volontaire de dépassement qui les conduit à des efforts parfois importants. A long terme, ces efforts peuvent se solder par des dégradations et des douleurs chroniques. A l’examen de ces deux situations, il apparaît que le renoncement comme l’excès sont néfastes. L’important est d’apprendre à exercer et maintenir une activité modérée pour aboutir à un équilibre bénéfique aussi bien en termes de santé que de confort. Par ailleurs, l’incapacité pour les malades à se comporter « normalement », conduit à une incompréhension et un rejet de la part des autres, et à un repli sur soi, notamment pour ce qui est des activités accomplies en groupe.
La conférence s’est poursuivie par l’exposé d’Alejandro Lucia et Alfredo Santalla, de l’Université Européenne de Madrid, sur les études physiologiques accomplies sur des malades volontaires. Ces études ont montré qu’il est possible, par un entraînement ou un réentraînement régulier à l’exercice physique, d’améliorer les capacités des malades, ce qui serait bénéfique en termes de confort et d’atténuation des douleurs.
Enfin, le tour est venu pour John Vissing, du Rigshospitalet de Copenhague, d’exposer les résultats de la recherche dans la maladie et de troubles connexes McArdle. Il apparaît que les conséquences de la maladie sont différentes selon les malades, sans que l’on sache encore bien encore pourquoi. Certaines personnes sont limitées dans leur vie quotidienne, tandis que d’autres vivent leur condition comme un inconvénient mineur. L’état est légèrement évolutif. Chez les gens qui évitent de faire des activités et des exercices à cause des crampes et de la douleur un risque d’atrophie musculaire peut intervenir, ce qui peut entraîner d’autres problèmes de santé. Inversement, si les gens qui poussent trop loin leurs efforts en ne respectant pas suffisamment le signal d’alarme qu’est la douleur, des lésions musculaires peuvent se manifester à long terme et aller jusqu’à un certain handicap. D’autres problèmes médicaux, comme le diabète ou les maladies cardiaques, peuvent compliquer la situation, aggraver les symptômes et en rendre la gestion plus difficile. C’est le cas, par exemple, pour la prise en charge de la maladie coronarienne dont le traitement comporte des statines destinées à faire baisser le taux de mauvais cholestérol, mais qui implique une certaine dégradation musculaire (augmentation des CPK).
12 juillet : journée de tests
La deuxième journée a été consacrée à différents tests et exercices accomplis par des malades présents sous le contrôle de l’équipe espagnole composé d’un médecin et d’un clinicien rééducateur sportif. Test destiné à établir un diagnostic de l’état de chaque personne, dans le but d’établir un programme d’entraînement personnalisé.
Un test de marche de 12 minutes a permis d’examiner chez un volontaire sa capacité à atteindre le second souffle, qui correspond au moment où l’organisme, incapable de décomposer le glycogène en glucose et ayant épuisé les ressources en énergie, va chercher d’autres ressources issues du glycogène hépatique ou par voie lipidique.
D’autres exercices sur vélo, effectués sous contrôle des capacités musculaire, respiratoires, cardiaques, étaient destinés à tracer les courbes d’effort spécifiques à chacun. C’est à partir de ces données que le clinicien peut établir des programmes spécifiques à chacun, applicables au quotidien
– toujours en veillant à concevoir des exercices variés, modérés, à accomplir sans souci de performance, toujours dans l’écoute de son propre corps.
Conclusion
Ce type de journée s’avère utile pour plusieurs raisons. Faire le point entre spécialistes sur l’état des connaissances de la maladie et contribuer à leur vulgarisation en direction des malades et des médecins généralistes, des kinésithérapeutes qui ont des patients à prendre en charge. Mais l’impact en reste limité du fait du peu de patients diagnostiqués et d’une relative indifférence à l’égard d’une maladie qui est souvent minimisée, y compris dans les centres spécialisés. De fait, il est important que les associations de malades, comme l’AFG, y prennent part pour relayer l’information et jouer un rôle moteur non négligeable dans la recherche, en relation avec les spécialistes des maladies neuromusculaires.
La maladie de Pompe est une maladie neuromusculaire maladie d’origine lysosomale, transmise selon un mode autosomique récessif, et responsable d’une accumulation tissulaire délétère de glycogène. Outre les formes infantiles au tableau clinique dramatique, il existe des formes d’apparition beaucoup plus tardive avec, très souvent, un retard au diagnostic. La symptomatologie musculaire est, dans ces formes, souvent trompeuse, parfois au deuxième plan derrière un syndrome respiratoire restrictif sévère. Si l’efficacité de l’enzymothérapie n’est plus à démontrer dans les formes très précoces, les effets chez l’adulte sont plus discutés.
Dans un article publié en septembre 2014, un groupe de neurologues suisses revient sur des événements, et leurs conséquences, ayant défrayé la chronique médicale mais aussi judiciaire en 2010. Une cour de justice fédérale a en effet ordonné à cette date l’arrêt de l’enzymothérapie substitutive chez 7 patients adultes atteints de maladie de Pompe, au motif que ce traitement n’avait pas le rapport coût-bénéfice escompté. Les patients concernés ont finalement pu obtenir leur traitement mais certains seulement près d’un an, voire plus, après l’interruption. Les cliniciens ont alors pu comparer les paramètres cliniques et paracliniques de ces patients avant, pendant et après le sevrage en enzymothérapie. Même si elle n’a pas la même puissance statistique que celle d’un essai contrôlé, cette étude démontre clairement une baisse des paramètres respiratoires et moteurs pendant le sevrage, et souligne que certaines capacités ont définitivement été perdues.
Source :
Cessation and resuming of alglucosidase alfa in Pompe disease : a retrospective analysis. Hundsberger T, Rösler KM, Findling O. J Neurol., 2014 (Sept). 261(9) : 1684-90. Doi : 10.1007/s00415-014-7402-z. Epub 2014 Jun 13.
Une étude pilote américaine a évalué les effets de l’albutérol – un agoniste des récepteurs β2-adrénergiques, utilisé dans le traitement de l’asthme – associé à l’enzymothérapie substitutive. L’étude a été réalisée en ouvert pendant 24 semaines chez 8 personnes atteintes de maladie de Pompe à début tardif, traitées depuis plus de 2 ans par enzymothérapie substitutive, n’ayant plus d’amélioration clinique.
L’albutérol augmente les effets de l’enzymothérapie substitutive
Les résultats publiés en mai 2014 ont montré, chez les 7 patients qui ont terminé l’étude, que la distance de marche parcourue en 6 minutes a augmenté dès la 6e semaine et a continué d’augmenter à la 12e et la 24e semaine. La force de préhension de la main était significativement améliorée à la 12e semaine. Le traitement par l’albutérol a été plutôt bien toléré, avec des effets indésirables modérés comparables à ceux observés dans les autres études de l’albutérol. L’analyse de biopsies de muscle quadriceps à la 12e semaine a mis en évidence une augmentation du nombre de récepteurs du mannose-6-phosphate, qui permettent à l’enzymothérapie de mieux atteindre les lysosomes.
Un essai de phase I/II associant l’albutérol à l’enzymothérapie substitutive en cours
Aux États-Unis, un essai de phase I/II en double aveugle évaluant pendant un an l’efficacité de l’albutérol sur la fonction motrice chez 20 personnes atteintes de maladie de Pompe traitées par enzymothérapie substitutive est en cours de recrutement. La fin de cet essai est prévue pour fin 2015.
Adjunctive albuterol enhances the response to enzyme replacement therapy in late-onset Pompe disease. Koeberl DD, Austin S, Case LE, Smith EC, Buckley AF, Young SP, Bali D, Kishnani PS.
FASEB J. 2014 (Mai).28(5) : 2171-6. Doi :
10.1096/fj.13-241893. Epub 2014 Jan 17. Sur Clinicaltrials.gov : NCT01859624 et NCT01885936
Sources : Site AFM-Téléthon, « Effets positifs de l’association de l’albutérol à l’enzymothérapie substitutive »
Une étude pilote rapporte l’amélioration de l’activité de l’alpha-glucosidase acide quand elle est associée à une protéine chaperone.
Pour améliorer l’efficacité de l’enzymothérapie substitutive dans la maladie de Pompe, les chercheurs utilisent des protéines chaperonnes qui stabilisent l’alpha-glucosidase acide de substitution et augmentent son activité.
Dans un article publié fin juillet 2014, une équipe italienne a évalué les effets de l’association de l’enzymothérapie substitutive avec la protéine chaperone NB-DNJ (pour N-butyldeoxynojirimycin).
Cette étude en ouvert a été réalisée chez 3 personnes atteintes de maladie de Pompe à début précoce et 10, de maladie de Pompe à début tardif.
L’activité de l’alpha-glucosidase acide analysée sur tache de sang séché a été significativement augmentée à 12h, 24h et 36h lorsque les patients ont reçu le double traitement. L’activité est 1,85 fois plus élevée que lorsque l’enzymothérapie substitutive est prise seule.
A Chaperone Enhances Blood Alpha-Glucosidase Activity in Pompe Disease Patients Treated with Enzyme Replacement Therapy.
Parenti G, Fecarotta S, Marca GL, Rossi B, Ascione S, Donati MA, Morandi LO, Ravaglia S, Pichiecchio A, Ombrone D, Sacchini M, Pasanisi MB, Filippi PD, Danesino C, Della Casa R, Romano A, Mollica C, Rosa M, Agovino T, Nusco E, Porto C, Andria G.
Mol Ther. 2014 (Juil). Doi : 10.1038/mt.2014.138. [Epub ahead of print]
Sources : Site AFM-Téléthon, « Protéine chaperone et enzymothérapie substitutive »
Une équipe a réalisé une enquête longitudinale auprès de patients pour évaluer l’impact de la maladie sur leur vie quotidienne.
Une étude anglo-néerlandaise rapporte les résultats d’une enquête longitudinale réalisée sur 10 ans (de 2002 à 2013) auprès de 408 enfants et adultes atteints de maladie de Pompe dans le monde. L’objectif était d’obtenir des informations sur la fatigue, la participation dans la vie quotidienne et la qualité de vie des patients.
Les résultats publiés en août 2014 ont montré un niveau élevé de fatigue, une détérioration de la qualité de vie et de la participation dans la vie quotidienne ainsi qu’un taux de mortalité plus élevé que dans la population générale. L’apparition de l’enzymothérapie substitutive en 2006 a permis d’améliorer ces variables et de réduire le taux de mortalité.
La réalisation d’une enquête longitudinale auprès des patients s’est révélée être un outil fiable pour décrire, à travers leur expérience, l’histoire naturelle de la maladie de Pompe et les effets de l’enzymothérapie substitutive à long terme.
Ten years of the international Pompe survey : patient reported outcomes as a reliable tool for studying treated and untreated children and adults with non-classic Pompe disease.
van der Meijden JC, Güngör D, Kruijshaar ME, Muir AD, Broekgaarden HA, van der Ploeg AT.
J Inherit Metab Dis. 2014 (Aout). [Epub ahead of print]
Sources : Site AFM-Téléthon, « Une enquête longitudinale sur 10 ans »
L’analyse des données de la base de données internationale de la maladie de Pompe montre une évolution des méthodes de diagnostic sur 10 ans.
Dans un article publié en juillet 2014, une collaboration internationale a analysé l’évolution au cours des 10 dernières années des méthodes de diagnostic de la maladie de Pompe à partir des données de la base de données internationale créée en 2004 et sponsorisée par le laboratoire Genzyme. En mars 2012, cette base de données recensait les données de 1059 patients (des européens pour 58,8%, et des américains pour 27,5%).
L’analyse des méthodes de diagnostic montre que :
la mesure de l’activité de l’enzyme alpha-glucosidase acide (GAA) est la plus utilisée (83, 1%). Elle repose principalement sur des tests sanguins : mesure dans les globules blancs (surtout en Asie du Pacifique, en Amérique latine et en Europe) et ou sur tache de sang séché (surtout aux États-Unis).
les méthodes réalisées à partir d’ADN sont utilisées dans 45,2% des cas et dans toutes les régions géographiques. Au cours des années, ces méthodes ont été de plus en plus souvent utilisées en association avec la mesure de l’activité GAA.
les biopsies de muscle ou de peau sont de moins en moins utilisées.
Methods of diagnosis of patients with Pompe disease : Data from the Pompe Registry.
Kishnani PS, Amartino HM, Lindberg C, Miller TM, Wilson A, Keutzer J.
Mol Genet Metab., 2014 (Juil). Pii : S1096-7192(14)00218-2. Doi : 10.1016/j.ymgme.2014.07.014. [Epub ahead of print]
Sources : Site AFM-Téléthon, « Evolution des méthodes de diagnostic »
Le rôle de L'Association Francophone des Glycogénoses est d'être un pôle d'entraide pour toutes les personnes concernées par cette maladie et de promouvoir la recherche et l'effort médical.
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