Il n’y a pas de traitement spécifique pour cette maladie. Il est très important de limiter les exercices musculaires de façon à ne pas entraîner une atteinte musculaire et l’apparition de myoglobinurie. La myoglobine, en grande quantité, peut précipiter dans les reins et être à l’origine d’une insuffisance rénale, au moins temporaire.
– L’avenir de ces malades à long terme est bon ; cependant quelques-uns d’entre eux ont développé des problèmes musculaires assez importants à un âge avancé de la vie. Certaines personnes rapportent une amélioration de la tolérance à l’exercice après ingestion de grandes quantités d’hydrate de carbone ; ceci peut s’expliquer dans la mesure où plus d’énergie serait disponible au muscle en provenance du sang qui irrigue ces derniers. Il est possible que certains des médicaments qui améliorent le flux sanguin au muscle puissent être bénéfiques.
– Il y a eu des progrès intéressants dans le domaine de la recherche ces dernières années. Il est maintenant possible de mesurer la présence de métabolites de haute énergie dans les muscles en utilisant la résonance magnétique nucléaire.
– Le futur : le gène pour la phosphorylase musculaire a été isolé grâce à la biologie moléculaire. Des études ont également montré que le gène pour la phosphorylase musculaire est situé sur le chromosome 11.
Source : notes tirées du livre » les glycogénoses, mieux vivre le quotidien « .